Si, tout compte fait, vous arrivez à la conclusion que le mieux est de conserver votre emploi ou que vous n’avez pas vraiment le choix, alors quelques conseils :
Ne subissez pas, donnez du sens à votre travail. Identifiez bien ce qu’il vous apporte, vous permet de faire.
Efforcez-vous d’en apprécier les bons côtés, et, pour les mauvais, pensez à son utilité. En bout de chaine, il y a toujours des utilisateurs qui bénéficient des produits et services. Identifiez bien de rôle que vous jouez dans cette chaine, pensez à la valeur ajoutée qui est apportée à cette chaine grâce à vous ! Dites-vous que vous participez à une œuvre utile.
Visualisez cet utilisateur final satisfait, voyez-le vraiment.
Ne vous laissez pas aller
Réussissez au mieux. Conservez votre dynamisme, votre fraicheur, votre pétillant du début.
Chaque matin, levez-vous en vous disant que ce jour est un nouveau jour et qu’il dépend pour beaucoup de vous d’en faire un beau jour. Ne laissez pas de prise à l’usure, repoussez la fatigue et la lassitude, renoncez à la facilité de la routine.
Ne vous faites pas avoir par les corbeaux qui voient tout en noir, se plaignent de tout, vous tirent vers le bas. Mettez du cœur à l’ouvrage, obtenez de bons résultats et soyez-en fier. Ne soyez pas en attente de louanges, et lorsqu’elles arrivent, appréciez-les pleinement. Restez positif le plus possible, le plus longtemps possible.
Demandez-vous et demandez aux autres ce qui rend votre travail satisfaisant et efforcez-vous d’y répondre dans la limite du raisonnable. C’est-à-dire sans prendre sur votre santé, ni sur le travail d’un autre, ni sur votre vie en dehors du travail. Soyez conscient et affirmé.
Soyez constructif
A la fin de chaque journée, avant de quitter le travail, faites le pond : ce que vous avez accompli, terminé, réussi, vous vous en félicitez ! cela fait du bien au moral. Ce que vous n’avez pas acheté, vous le reportez sur votre agenda pour le lendemain ou un autre jour mieux approprié.
Analysez ce qui ne s’est pas bien passé
Ce que vous n’avez pas réussi, analysez-le :
- Sur quels faits nous nous appuyons pour penser qu’on n’est pas réussi ?
- Quelles ont été les conséquences ?
- A cause de quoi nous n’avons pas réussi ?
- Comment puis-nous réparons au mieux ?
- Quels enseignements n’en tirent pas pour l’avenir ?
- Est-ce que nous nous engageons à mettre en pratique ces enseignements ?
Evoluez
Cherchez à faire évoluer en permanence votre mission pour la rendre de plus en plus utile, voire indispensable dans l’avenir. Restez en alerte sur les évolutions de votre job qui pourraient survenir. Soyer en anticipation, sortez, lisez, étudiez, visitez des salons professionnels, et faites des propositions à votre hiérarchie. En interne, revoyez régulièrement les critères de qualité et de satisfaction de vos clients, et cherchez à les faire évoluer pour être toujours apprécié d’un maximum d’entre eux.
Il est préférable que les critères de qualité soient définis par les clients et utilisateurs plutôt que par la personne qui exécute le travail. le fait de situer votre travail dans un processus dynamique d’amélioration continue, permanente, est de nature à vous dynamiser, à soutenir votre motivation, à être satisfait de vous, à progresser et à être encore mieux considéré par les autres.
Ouvrez-vous
Ouvrez-vous à d’autres activités. Profitez du fait de bien connaitre votre travail pour vous ouvrir à d’autres responsabilités ou activités, à l’intérieur de l’entreprise ou à l’extérieur. Par exemple, ce peut être un investissement dans la représentation du personnel, la gestion du comité d’entreprise, des commissions et projets transversaux, groupes de réflexion, missions de représentation de l’entreprise… en dehors de l’entreprise, trouvez des activités pour vous préparer à l’après-travail. Il est d’autant plus important d’en avoir que le travail est répétitif et inintéressant.
Sinon, le risque est grand de se scléroser tout en s’hyper spécialisant…
Un article proposé par La Mutuelle Retraite