Certains facteurs semblent prédisposer au cancer du colon :
Les facteurs génétiques
Certaines maladies génétiques prédisposent à un cancer colorectal.
Bien que connus, ces facteurs n’intéressent qu’une très faible proportion de cancers coliques.
Nous pouvons citer :
- La polypose adénomateuse familiale (PAF). Cette maladie se caractérise par la présence de centaines de polypes au niveau du côlon et du rectum et est souvent associée à d’autres anomalies dans d’autres organes.
- Le cancer colorectal héréditaire sans polypose (HNPCC) défini par des critères stricts d’association de la maladie sur plusieurs membres de la famille, sur deux générations avec révélation d’au moins un cas avant 50 ans et l’implication d’anomalies génétiques.
- Les cas familiaux sporadiques, les études épidémiologiques révèlent un risque de cancer colique multiplié par deux chez des sujets possédant un membre au premier degré (père, mère) atteint.
Les facteurs alimentaires
La mise en évidence des facteurs alimentaires dans le rôle protecteur ou activateur est très difficile et souvent les études ne donnent pas toujours de résultats concordants. L’intérêt de ses informations est de donner plutôt une orientation.
Il est encore difficile d’en tirer des recommandations concernant l’alimentation quotidienne.
Quels sont les facteurs associés à une augmentation du risque de tumeurs colorectales ?
- Rôle des graisses, des viandes et des protéines : la consommation de lipides saturés comme les matières grasses d’origine animale (crème, beurre, saindoux) semblerait faire augmenter le risque de cancer du colon. La consommation élevée de protéines notamment de viande rouge est un facteur de risque lors de consommation importante (supérieur à 133g/jour) alors que les forts consommateurs de viande blanche et de poisson auraient un risque faible.
- Rôle des calories, obésité et activité physique : il existe une corrélation entre apports caloriques élevés et risque d’apparition d’adénomes qui sont des formes précancéreuses et du cancer colorectal. Pour une population obèse, le risque de cancer colorectal est plus important que pour une population non obèse.
- Rôle de l’alcool : plusieurs études ont retrouvé un lien entre la consommation d’alcool et le risque de cancer colorectal sans que le mécanisme ne soit connu.
- Rôle du sucre et des hydrates de carbone : il existe une nette relation entre la consommation de sucre et l’incidence du cancer colorectal.
Quels sont les facteurs associés à une diminution du risque de tumeurs colorectales ?
- La consommation d’huile (lipides poly-insaturés) aurait un rôle protecteur
- Les fibres alimentaires
- Les végétaux : la consommation de fruits et de légumes a un rôle protecteur notamment les crucifères comme les choux, brocolis et navets
- Le calcium et la vitamine D : Intérêt de la consommation de produits laitiers fermentés (Yaourts)
- Le café aurait un rôle protecteur.