Les automutilations à l’adolescence : quelle thérapie pour s’en sortir ?

Psycho

Ils ont 11, 13, 15 ans… se coupent la peau ou se brûlent avec une cigarette. Pourquoi ces blessures volontaires ? Plus fréquentes qu’on ne le pense, elles sont toujours le signe extérieur d’une véritable souffrance. De quoi s’agit-il, comment réagir et quelles sont les dernières thérapies utilisées ?

Les automutilations à l’adolescence : quelle thérapie pour s’en sortir ?

Qu’est-ce que l’automutilation?

Le comportement d’automutilation, également connu comme « auto-agression », « blessure volontaire » ou « sévices auto-infligés », comprend des actes intentionnés qui provoquent  des blessures au corps et à l’esprit d’une personne. C’est avec l’entrée dans l’adolescence et tous les changements au niveau physique et psychique que les actes d’auto-agression deviennent plus visibles et reconnaissables pour les parents et l’entourage des adolescents et sont à ce moment signalés aux médecins et thérapeutes,

Quelle thérapie ?

Il existe différentes thérapies dans le domaine. Un nouveau concept, la thérapie nommée thérapie comportementale dialectique (TOC) propose une approche très pragmatique qui permet au patient de trouver rapidement les moyens pour mieux gérer les comportements nocifs comme l’automutilation, les pensées suicidaires, les sautes importantes d’humeur, l’interaction avec les autres…Les parents sont également impliqués dans cette thérapie, proposée depuis quelques mois à l’Hôpital Kirchberg aux patients hospitalisés au service de psychiatrie juvénile et également au sein de l’hôpital de jour.

En savoir plus sur la thérapie comportementale dialectique