Des chercheurs australiens découvrent un potentiel remède contre les piqûres de méduse

Santé

Parmi les créatures aux piqûres dangereuses et mortelles, impossible de ne pas citer la méduse. En Australie, il existe une espèce de méduses vraiment très dangereuse : la « Chironex fleckeri » ou « cuboméduse ». Les piqûres de cette dernière entraînent non seulement la mort, mais provoquent également d’affreuses souffrances. Des chercheurs de l’Université de Sydney pensent cependant avoir trouvé le remède au venin de cette méduse qui est considérée comme la plus mortelle au monde.

Le cholestérol est la clé

D’après le site Futura Sciences, les chercheurs australiens ont découvert un antidote potentiel aux piqûres de la Chironex fleckeri… dans les traitements contre le cholestérol. Au cours de leurs recherches, les scientifiques ont en effet découvert que pour fabriquer son poison mortel, la méduse avait besoin de cholestérol. La logique voudrait donc que les médicaments anti-cholestérol permettent de bloquer la progression du venin dans le corps.

Le médicament bloque la nécrose cutanée

Des chercheurs australiens découvrent un potentiel remède contre les piqûres de méduse

La piqûre de la cuboméduse provoque une nécrose instantanée de la peau : les cellules cutanées meurent et s’accompagnent d’une douleur vraiment terrible. Or au cours de leurs recherches, les scientifiques australiens ont découvert que l’application d’un médicament anti-cholestérol sur la piqûre empêche la destruction des tissus.

Mais ce n’est pas tout, car ce traitement inattendu bloque également la douleur associée, et empêche l’apparition de cicatrices. Par contre, les chercheurs ne savent pas encore si les médicaments anti-cholestérol permettent d’empêcher la crise cardiaque qui est également une des conséquences de la piqûre de la méduse Chironex fleckeri.

Le remède a été testé avec succès

Raymond Lau, directeur de l’étude, a confié que lui et ses collègues ont testé un quelconque médicament anti-cholestérol sur des souris et des cellules humaines, et que « cela a marché » ! « C’est un antidote moléculaire », explique le chercheur, avant de préciser qu’ils vont tenter de développer un remède sous forme de spray ou de crème pour plus de praticité au moment de l’appliquer. Pour être efficace, l’antidote doit en effet être appliqué dans les plus brefs délais, soit dans les 15 minutes suivant la piqûre.