Le cancer du sein est une réalité préoccupante pour de nombreuses femmes à travers le monde. En France, cette maladie demeure la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. Face à cette menace, les professionnels de la santé mettent en avant un moyen de prévention naturel et efficace : l’allaitement maternel.
Le cancer du sein tue 12 000 femmes par an en France
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, représentant environ 25% des cancers féminins diagnostiqués dans le monde. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), près de 2,3 millions de nouveaux cas de cancer du sein ont été enregistrés en 2020.
En France, le cancer du sein touche près de 60 000 femmes chaque année, ce qui en fait le cancer le plus courant chez les femmes dans le pays. Avec environ 12 000 décès par an, il est également la première cause de mortalité par cancer chez les femmes françaises.
La survie à cinq ans pour les patientes atteintes de cancer du sein est d’environ 87%, un taux relativement élevé grâce aux progrès significatifs dans les domaines du dépistage et du traitement.
Allaiter : un bouclier naturel contre le cancer du sein
Des études récentes confirment les bénéfices de l’allaitement pour la réduction du risque de cancer du sein. En effet, selon une étude publiée par l’Institut National du Cancer (INCa), allaiter pendant une durée d’au moins six mois à un an après chaque naissance diminue le risque de développer ce cancer. Plus précisément, chaque période d’allaitement de 12 mois permettrait de réduire ce risque d’environ 4 %.
Les mécanismes par lesquels l’allaitement protège contre le cancer du sein sont multiples, mais deux sont particulièrement efficaces :
- l’allaitement réduit l’exposition de la femme aux hormones comme les œstrogènes, dont des niveaux élevés sur une longue période sont associés à un risque accru de cancer du sein
- et l’allaitement favorise l’élimination des cellules mammaires endommagées, susceptibles de devenir cancéreuses
Le lien entre la durée cumulée d’allaitement et la réduction du risque de cancer du sein est bien documenté. Plus une femme allaite ses enfants sur une période prolongée, plus son risque diminue. Cela signifie qu’une femme qui allaite deux enfants pendant un total de deux ans bénéficiera d’une réduction de risque significative par rapport à une femme qui n’a pas allaité ou qui a allaité sur une durée plus courte.
L’allaitement s’inscrit non seulement comme un acte nourricier bénéfique pour l’enfant, mais aussi comme une stratégie de prévention pour la mère. Il est conseillé aux femmes qui en ont la possibilité d’allaiter leurs enfants aussi longtemps que possible, au moins jusqu’à un an, et idéalement au-delà, pour maximiser les bénéfices en termes de réduction du risque de cancer du sein.
L’allaitement a des bénéfices pour la santé de la mère et de l’enfant
Les autorités sanitaires et les associations spécialisées, comme le Réseau NACRe et la Ligue contre le cancer, recommandent vivement l’allaitement pour sa double action protectrice. En plus de réduire les risques de cancer du sein, l’allaitement est bénéfique pour la santé générale de la mère et de l’enfant. Il est également associé à une diminution des risques de diabète de type 2 et d’obésité chez l’enfant, ainsi qu’à une protection contre les infections pour le nourrisson.
Quelles techniques de dépistage du cancer du sein privilégier ?
Le dépistage est sans doute l’un des aspects les plus critiques dans la lutte contre le cancer du sein. Une détection précoce améliore considérablement les chances de guérison et de survie. En France, le dépistage organisé du cancer du sein est proposé gratuitement tous les deux ans aux femmes âgées de 50 à 74 ans. Ce programme de dépistage repose principalement sur la mammographie, qui est capable de détecter des tumeurs de petite taille avant même que des symptômes ne se manifestent.
Il est prouvé que la mammographie permet de réduire la mortalité par cancer du sein de 15 à 20% chez les femmes dépistées régulièrement. Cependant, malgré ces chiffres encourageants, la participation au dépistage reste en deçà des attentes. En 2021, seulement 50,6% des femmes éligibles ont participé au dépistage organisé, alors que les autorités de santé espéraient un taux de participation de 70%.
Où faire vos examens de prévention du cancer du sein en PACA ?
En terme de santé, il est crucial de s’adresser à des experts pour etre sur de détecter un cancer du sein dès son stade le plus précoce. Le groupe Riviera Imagerie, est devenu la référence en région PACA, grâce à son vaste réseau de centres de radiologie et sa collaboration étroite avec l’Institut du Sein Santa Maria. Cette infrastructure permet au groupe de proposer à ses patients un très vaste ensemble d’outils de diagnostiques de dernière génération pour le dépistage, le suivi, et le traitement du cancer du sein.
La mammographie en 3D : une précision accrue pour un dépistage efficace
La mammographie, outil incontournable pour le dépistage du cancer du sein. Peu de radiologues à Nice la proposent avec la technologie de tomosynthèse en dehors des centres de Riviera Imagerie. Contrairement à la mammographie classique en 2D, la tomosynthèse permet une reconstruction en trois dimensions du sein, offrant ainsi une meilleure visualisation des structures internes et une détection plus précoce des anomalies.
Cette technique est particulièrement efficace pour les femmes ayant une densité mammaire élevée, où la superposition des tissus peut masquer les lésions. Elle assure un diagnostic de haute précision, réduisant ainsi le risque de faux négatifs et améliorant la détection des petites tumeurs.
L’échographie mammaire : une complémentarité indispensable
L’échographie mammaire est un examen complémentaire essentiel à la mammographie, particulièrement utile pour analyser les anomalies détectées ou pour les seins denses où la mammographie seule peut être moins efficace. Cette méthode utilise les ultrasons pour visualiser l’intérieur des seins sans exposition aux rayonnements ionisants.
L’Institut du Sein Santa Maria à Nice est équipé pour réaliser cet examen : l’échographie mammaire y est pratiquée avec des équipements de dernière génération, assurant ainsi des images d’une grande clarté et facilitant l’interprétation des résultats par les spécialistes.
L’IRM mammaire : une technologie de pointe pour une analyse détaillée
L’IRM mammaire est recommandée pour les patientes présentant un risque élevé de cancer du sein ou lorsque d’autres examens ne permettent pas d’obtenir des résultats suffisamment précis. Cette technique d’imagerie par résonance magnétique permet d’obtenir des images très détaillées des tissus mammaires, facilitant la détection des tumeurs, même les plus petites.
L’angio-mammographie : une alternative innovante
L’angio-mammographie est une technique innovante qui associe la mammographie et l’injection d’un produit de contraste. Cette méthode permet de visualiser la vascularisation des tumeurs, offrant ainsi une alternative à l’IRM pour certaines patientes. Disponible à l’Institut du Sein Santa Maria à Nice, elle est particulièrement utile pour identifier les cancers non détectés par la mammographie standard.
La biopsie mammaire : pour une confirmation diagnostique
Lorsque des anomalies sont détectées lors des examens d’imagerie, une biopsie mammaire peut être nécessaire pour confirmer la nature de la lésion. Ce geste consiste à prélever un échantillon de tissu pour analyse. Riviera Imagerie utilise des techniques de biopsie guidées par imagerie (échographie, mammographie ou IRM) pour assurer une précision maximale lors du prélèvement.
Le repérage pré-opératoire : une étape clé avant la chirurgie
Pour les patientes nécessitant une intervention chirurgicale, le repérage pré-opératoire est une étape cruciale. Il s’agit de localiser précisément la lésion à retirer afin de guider le chirurgien lors de l’opération. Riviera Imagerie utilise des techniques de repérage sophistiquées, telles que le repérage par harpon ou la pose de clips sous guidage mammographique ou échographique.
- Allaiter réduit les risques de cancer du sein.
- Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes en France.
- L'allaitement diminue le risque de cancer du sein de 4% pour chaque période d'allaitement de 12 mois.
- L'allaitement maternel est une stratégie de prévention recommandée pour réduire le risque de cancer du sein.
FAQ
What is the link between breastfeeding and cancer risk ?
Le lien entre l'allaitement maternel et le risque de cancer est que l'allaitement permet de réduire le risque de certains types de cancer, tels que le cancer du sein et le cancer de l'ovaire. Les hormones produites pendant la lactation ont un effet protecteur contre ces cancers.
De plus, en allaitant, les femmes peuvent également être moins exposées à d'autres facteurs de risque pour ces cancers tels que des cycles menstruels irréguliers ou une surcharge pondérale. Cependant, il n'y a pas encore suffisamment d'études pour confirmer si l'allaitement a un impact sur tous les types de cancers.
Does not breastfeeding increase the risk of breast cancer ?
Le fait de ne pas allaiter augmente-t-il le risque de cancer du sein ? Selon certaines études, il y aurait un lien entre le manque d'allaitement et une augmentation du risque de développer un cancer du sein. Cependant, ce risque peut également être influencé par d'autres facteurs tels que l'âge ou les antécédents familiaux. Il est important de discuter avec son médecin afin de prendre des décisions éclairées concernant l'allaitement et sa santé.
How does breastfeeding impact the risk of breast cancer ?
Il a été démontré que l'allaitement maternel réduit le risque de cancer du sein chez les mères. Il semble que plus la durée de l'allaitement est longue, plus le risque de cancer du sein diminue. Cela peut être dû au fait que l'allaitement favorise une perte de poids après la grossesse, ce qui peut réduire les niveaux d'hormones qui sont liés au développement du cancer du sein.
L'acte d'allaiter peut également contribuer à réparer les cellules endommagées dans les tissus mammaires, ce qui peut prévenir la formation de tumeurs cancéreuses.
