Le sujet est loin d’être glamour mais nous concerne tous et pourrait faire évoluer notre vision. Contrairement aux idées reçues, des études américaines ont révélé que les sièges des sanitaires publics n’étaient pas porteurs d’agents infectieux tandis que dans un même temps, une étude britannique nous apprenait que les sacs à mains contenaient davantage de bactéries.
Légendes urbaines
Les études ont démontré qu’en présence de commodités régulièrement entretenues, il n’y avait aucune chance d’attraper une quelconque maladie. Il est bon de rappeler dans un premier temps que dans le pire des cas, l’urine est stérile et donc non porteuse de bactéries. Aussi, de nombreuses rumeurs font état de cas ayant attrapé des infections sexuellement transmissibles après avoir utilisé les toilettes publiques, or, les médecins sont catégoriques : le seul moyen d’être contaminé par une IST dans des sanitaires publics est… d’y avoir un rapport non protégé. Enfin, un des seuls risques que vous courez en vous asseyant sur le siège est une dermite allergique qui est bénigne et, paradoxalement, causé par les agents nettoyants.
Des sacs à l’hygiène douteuse
Selon les statistiques des scientifiques britanniques, un sac sur cinq représenterait un danger pour la santé alors qu’il a été prouvé que les sacs à main contenaient beaucoup plus de microbes et d’agents infectieux que les lieux d’aisances. Cette contamination s’explique par le fait que les sacs à main sont en contact permanent avec des nids de bactéries tels que les sols ou les mains de leur propriétaire. Il est ainsi recommandé de se laver régulièrement les mains et de ne pas les poser à même le sol. Pour information, les crèmes pour visages et mains, les rouges à lèvres et le mascara figurent au top 5 des objets les plus infectés.