Dépistage du sida  : ça avance en France

Sexo
  • Avancement du dépistage du sida en France : Progrès réalisés dans le diagnostic précoce de la maladie.
  • Système d'auto-test développé par le laboratoire Aaz : Comparé à celui utilisé par les diabétiques, il permet de détecter les anticorps du VIH en quinze minutes.
  • Mise à disposition prochaine de l'auto-test en pharmacie sans ordonnance : Prévue après la rentrée scolaire 2015.

Le sida est une mst pour laquelle on n’a toujours pas de traitement permettant d’en guérir. Toutefois, diagnostiquée à un stade précoce, il est possible de vivre confortablement avec. Mais encore faut-il savoir que l’on est touché par le virus du VIH car un malade sur cinq en France ne sait pas qu’il l’est.

Pour un diagnostic plus précoce

La lutte contre le sida a fait de grandes avancées ces dernières années. Mais là où elle bloque en France, c’est dans le diagnostic des malades car 20% d’entre eux ne sont même pas au courant qu’ils sont porteurs de cette maladie. Pire, pour 30% d’entre eux, le virus du sida est diagnostiqué de manière tardive, trop tardive.

C’est pour cela que le laboratoire français Aaz travaille depuis de longs mois sur un système que l’on pourrait comparer dans son mode opératoire à celui qu’utilisent les diabétiques, mais pour détecter la présence d’anticorps du VIH en quinze minutes de temps.
Bien que repoussé plusieurs fois, cet auto-test va enfin être disponible. Les services de santé français ont ainsi fait savoir qu’il sera mis à disposition peu après la rentrée scolaire 2015. On le trouvera en pharmacie et parapharmacie et sera disponible sans ordonnance (plus d’informations sur http://www.amourouz.fr/auto-tests-vih-560/).

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Dépistage du sida  : ça avance en France

Seul bémol à ce tableau, le fait qu’il ne fournisse pas encore des résultats fiables à 100%. Ainsi, si le résultat se révèle positif, il faut ensuite effectuer une opération de contrôle en se rendant dans un laboratoire d’analyses médicales, histoire de confirmer ou d’infirmer le résultat de ce premier dépistage.
A cela, il faut ajouter que ce test ne permet pas de savoir si l’on a contracté l’une des nombreuses autres maladies transmises par voie sexuelle. Parmi celles qui sont les plus courantes, il y a la trichomoniase, l’herpès génital, le chancre mou, la gonorrhée (blennorragie gonococcique), la chlamydiose ou encore la syphilis. Ces maladies peuvent également se révéler très graves, au point qu’à la Réunion par exemple, des journées de tests gratuits et anonymes ont été mis en place début juin ( Source).

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Michel Durand

Après une formation en santé publique et en communication, Michel a trouvé sa passion dans l'écriture. Journaliste spécialisé dans le domaine de la santé, il partage ses connaissances et son expertise sur des sujets variés tels que la nutrition, le bien-être et les avancées médicales.